En Tunisie ce n’est un secret pour personne, celui qui peut frauder le fera d’une manière ou d’une autre. L’escroquerie a couté au marché de l’assurance automobile la somme de 75 millions d’euros en 2014. Le marché de l’automobile représente 350 millions d’euros dans sont ensemble, sur cet somme seul seuls 25% des ces actes frauduleux sont repérés. De plus sur la place, les acteurs de l’assurance n’ont pas de base de données commune pour répertorier tous les fraudeurs du secteur de l’assurance. Ce qui veut dire qu’un escroc peut agir chez chaque compagnie comme bon lui semble sans être inquiété. Les compagnies tunisiennes d’assurance ne veulent pas investir dans une base de données et elle ne comprend pas les bénéfices quel peuvent en tiré en la matière. L’échange d’une base d’informations permettrait de maîtriser les risques et de favoriser l’échange de données entre les compagnies du secteur.
Pour aider les compagnies tunisiennes, des compagnies étrangères proposent leurs aides et leurs services aux sociétés tunisiennes d’assurance dans le secteur automobile. De plus il n’existe pas un point de contact en matière de gestion des risques.
Il existe deux types d’escroquerie fréquente dans le secteur: le premier a trait aux fausses informations fournies lors de la conclusion du contrat d’assurance afin de payer le moins de frais, et le second type (considéré comme étant le plus dangereux), consiste à déclarer un accident fictif. À cet égard, les entreprises et les grandes sociétés déclarent un ou deux incendies ou accidents pour un contrat d’assurance dont la valeur s’élève à un million de dinars. Autres données utiles, la réassurance est assurée en Tunisie par des grandes compagnies internationales qui menace de quitter le marché si les compagnies tunisiennes ne maîtrisent pas le phénomène de la fraude.
Les auteurs qui participent à l’arnaque et autre fraude sont les policiers, les médecins, des infirmiers, les témoins, les entreprises et les particuliers. Ceux ci vont jusqu’à fournir de faux certificats médicaux et procès- verbaux
judiciaires dans des affaires fictives d’accidents de la route dans le but d’arnaquer les sociétés d’assurance. L’assurance auto constitue le secteur le plus exposé à l’escroquerie. En témoignent les révélations faites dernièrement, sur des gangs organisés actifs dans le montage d’accidents fictifs, la falsification de documents et le chantage des compagnies d’assurances. Un de ces gangs qui compte environ 15 membres, dont des médecins.